Il n'y a pas un service à proprement parler. En cas de dysfonctionnement constaté, je demande la saisine de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) auprès du cabinet du préfet de police.
En général, les dysfonctionnements sont assez mineurs, qui relèvent de l'activité quotidienne des services de police, jamais des choses d'une particulière gravité. Il y a deux jours, on a eu un problème de violences qui pourraient être considérées comme légitimes sur le dépôt de Paris. Bien évidemment, les premiers axes d'enquête sont faits par mes services, et très rapidement l'inspection générale de la police nationale est saisie. Il n'y a donc pas de service spécifique chargé de la discipline au sein de la direction.
Nous sommes une petite direction, madame la députée : notre effectif total de ma direction est de vingt-huit personnes en ce qui concerne les cadres, du jeune commissaire qui vient de sortir de l'école jusqu'à moi, pour un effectif global de 5 000 à 5 400 fonctionnaires – c'est assez variable dans l'année ; l'essentiel du reste, et vous avez pu l'observer sur la manifestation du 1er mai pour la gestion du maintien de l'ordre, étant fourni par ce qu'on appelle les unités de la réserve nationale, CRS ou gendarmes, qui sont mis à la disposition du préfet de police et placés par lui sous mon commandement direct.
Ai-je bien répondu à votre question, madame la députée ?