Monsieur le directeur, on a vu au fur et à mesure des auditions et dans la presse que M. Benalla bénéficiait d'un certain nombre d'autorisations, d'habilitations et d'un permis de port d'arme. D'ailleurs, s'agissant du port d'arme, nous avons constaté qu'il aurait fallu un arrêté ministériel, mais qu'il ne pouvait pas être pris par la présidence et qu'il y avait un décalage avec l'application de la loi. C'est l'inspection générale qui nous l'a appris il y a deux jours.
Compte tenu de votre expérience et de votre engagement envers l'État depuis de longues années, savez-vous qui visait et coordonnait finalement les autorisations dont bénéficiait l'intéressé, et qui lui donnaient autant de pouvoirs et un tel rôle sans qu'il y ait vraiment de limite ?