J'ai eu l'occasion de dire, lors de ma précédente audition, que je n'avais été à aucun moment destinataire de l'information selon laquelle M. Benalla aurait été suspendu. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, lorsque Mme Le Pen m'a posé la question du 18 mai, je n'avais pas du tout en tête le bornage de la sanction, puisque j'en ignorais l'existence. Je crois savoir d'ailleurs que la sanction ne prenait pas fin le 18, mais le 22 mai.
Je le répète, je n'ai pas eu connaissance de cette sanction ; il eût même été possible que, si par hasard j'avais croisé M. Benalla dans ce laps de temps, je me serais comporté de la manière la plus naturelle possible en tenant compte de ses anciennes fonctions. Je n'ai pas été mis formellement au courant de cette sanction.