Je vous remercie, monsieur Gibelin, pour votre présence.
Je suppose que vous comprenez l'importance de ce que vous avez dit depuis tout à l'heure sur la question du 1er mai. Cela ne fait que renforcer mon opinion sur l'utilité de cette commission. Au vu de ce que l'on apprend au fur et à mesure des auditions, si l'on interrompait rapidement ses travaux, je le dis au nom de mon groupe, c'est parce qu'on voudrait empêcher la vérité.
Vous dites que vous n'étiez pas au courant de la présence de M. Benalla le 1er mai. Pourtant, il est venu. Vous nous dites que seule la préfecture de police ou une autorité comme la vôtre aurait pu permettre à M. Benalla de venir. Or, on apprend que c'est M. Simonin qui, manifestement, lui permet d'être présent.
Diriez-vous que M. Simonin a une autorité suffisante pour décider, de façon autonome, de la présence de M. Benalla dans un rôle dont on voit bien qu'il a dépassé celui d'observateur ? Si ce n'est pas le cas, qu'est-ce qui aurait pu le conduire à penser qu'il avait cette autorité ? Comment s'est-il fait obéir de plusieurs hommes de votre service, si à aucun moment ni vous, ni la préfecture ne l'avez autorisé ?