Comme toujours, la réalité est plus complexe. Je l'ai déjà évoquée devant vous lundi.
La proximité professionnelle entre les équipes de la direction de l'ordre public et de la circulation et les équipes de l'Élysée qui organisent les déplacements et les activités du Président de la République sur la place parisienne et la petite couronne est évidemment nécessaire. Proximité et confiance doivent être au rendez-vous, je le répète. Les faits m'ont révélé qu'au-delà de cette proximité et de cette confiance, s'étaient développées des habitudes qui conduisaient à s'affranchir du respect des règles hiérarchiques et à créer un système de relations directes alors que les choses auraient dû être traitées à un niveau plus approprié. Il faut toujours veiller au respect des logiques institutionnelles, aux rôles des uns et des autres. Pour parler familièrement, être trop à tu et à toi n'a jamais été ma tasse de thé. J'ai lu récemment que l'on me qualifiait de « préfet aristocratique » bien que mon ascendance soit du côté de la vente de bestiaux, de la salaison et de l'épicerie, mais c'est ainsi.