Je vais une nouvelle fois rappeler les faits, car l'association des phrases et des mots peut aboutir à dévoyer les propos initiaux. J'ai indiqué que le fait d'accueillir à la préfecture de police des observateurs n'est pas du tout anormal ni même critiquable à mes yeux, bien au contraire. J'ai, par exemple, reçu, mardi, une sollicitation de la part d'un chef d'entreprise qui dirige un petit cabinet de conseil sur les questions de sécurité, notamment de sécurité civile. Il s'agit d'une personne qui a un parcours universitaire intéressant et qui est déjà venu dans nos services. Il souhaite assister en tant qu'observateur au service d'ordre de l'arrivée du Tour de France, dimanche prochain. J'ai étudié sa demande et lui ai apporté une réponse positive : il sera donc là dimanche, accompagné d'un commissaire de police. Tout cela pour vous dire que, lorsque les choses passent par le bon canal, je n'ai rien à y redire.
Dans l'affaire qui nous intéresse, ce n'est pas la présence d'un observateur qui est en cause mais le comportement de cet observateur et le fait que son déplacement ait été organisé – je l'ai dit lundi et ne prétendrai pas le contraire aujourd'hui – dans des conditions et à un niveau hiérarchique non pertinents. Je ne peux que le répéter, c'est le comportement de l'observateur qui est à l'origine des difficultés et des faits que l'autorité judiciaire aura à qualifier.