Je constate donc que la co-rapporteure, avec le seul soutien des députés LaREM, rejette ces demandes. Je pose la question : « Est-ce que l'Élysée souhaite torpiller les travaux de notre commission ? » Je le crois, je le crains. Je pense qu'instruction a été donnée aux députés du groupe La République en Marche de bâcler la préparation d'un vrai-faux rapport. (Protestations).
Je le regrette vivement. J'appelle une nouvelle fois la co-rapporteure et les députés du groupe La République en Marche à cesser de bloquer les travaux de la commission d'enquête dont les pouvoirs expirent – vous l'avez décidé – le 20 août. Il en va de la dignité de l'Assemblée nationale, qui ne saurait être aux ordres de l'Élysée.
Aussi, tant que la commission d'enquête n'aura pas retrouvé un mode de fonctionnement permettant la manifestation de la vérité, je suis contraint de suspendre ma participation à ce qui n'est devenu, hélas, qu'une parodie. (Applaudissements des députés du groupe Les Républicains, ainsi que de Mme Marine Le Pen, Mme Marie-France Lorho, Mme Emmanuelle Ménard, M. Ludovic Pajot et M. Stéphane Peu.)