Intervention de Christian Jacob

Séance en hémicycle du mardi 31 juillet 2018 à 15h00
Motions de censure — Discussion commune et votes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Quinze jours de suspension, alors que les faits reprochés à M. Benalla auraient, pour un gardien de la paix, conduit à une exclusion de fonction minimale de six mois et, selon les éléments de contexte, à une révocation pure et simple du fonctionnaire. Au commencement, il y a donc deux poids, deux mesures, et un régime de faveur qui a été décidé par M. Macron lui-même.

Comment voulez-vous que, dans ces conditions, nos policiers, nos gendarmes, nos fonctionnaires fassent confiance à la rigueur d'un chef de l'État qui se rend coupable d'un tel déni de justice ?

Et puis les Français vont apprendre la suite, qui est un très long catalogue de privilèges d'un autre âge : M. Benalla était titulaire d'un port d'arme, acquis dans des conditions obscures, après que sa demande a été rejetée par le ministère de l'intérieur ; i l usurpait des insignes de police ; il était habilité « secret défense » ; il bénéficiait d'une voiture avec gyrophare équipée directement au garage de l'Élysée ; …

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