Comment tout cela a-t-il été rendu possible ? Pourquoi personne n'a osé dire « stop » à ce scandale, qui n'est pas la dérive d'un homme jeune, immature et impulsif : ce scandale, c'est celui du chef de l'État – il l'a reconnu – , qui a protégé et privilégié un homme qui lui a rendu des services ? Que M. Macron soit fidèle en amitié et soit redevable des services rendus par M. Benalla pendant sa campagne électorale, on aurait même pu en être ému, mais quelque chose a changé depuis mai 2017 : M. Macron est Président de la République, chef de l'État…