… comme si de rien n'était. Pensez-vous sincèrement que tout cela – une première sous la Ve République – aurait été possible, si nous étions face à l'affaire d'un bagagiste qui aurait outrepassé ses droits ? Non, cette affaire est une affaire qui touche l'État et son chef au coeur. C'est une affaire qui engage aussi la responsabilité du Gouvernement et de son chef.
Monsieur le Premier ministre, si vous étiez venu vous expliquer pendant ces quatre jours qui ont donné le spectacle d'une majorité tétanisée, abattue, très absente, si vous aviez accepté nos demandes d'un débat au titre de l'article 50-1, nous ne serions pas ici, l'un en face de l'autre, cet après-midi.