Ils mesurent également que, pour lutter contre les dérives morales et sanctionner les abus de pouvoir manifestes, nous avons besoin d'une justice indépendante, d'une presse libre, d'un Parlement fort et respecté.
Le 9 juillet dernier, devant le Congrès, j'ai demandé si nous allions donner un chèque en blanc à M. Macron pour réduire les pouvoirs du Parlement. À la lumière de l'affaire Macron-Benalla, il est urgent de résister à la tendance d'un pouvoir technocratique, éloigné du terrain, coupé des réalités. Affaiblir l'Assemblée nationale, s'attaquer au bicamérisme, créer des circonscriptions à taille inhumaine, instaurer le scrutin proportionnel qui fabrique des élus hors sol seraient des évolutions constitutionnelles dangereuses.