Mes chers collègues, lorsque l'on se plonge quelque peu dans l'histoire politique de notre pays et celle des motions de censure, on ne se lasse pas d'être interpellé par celles qui nous occupent aujourd'hui.
Y a-t-il une crise économique ou sociale nouvelle, grave et prolongée, qui justifierait une telle action ? Y a-t-il une crise institutionnelle ou au sein de l'exécutif, qui ébranlerait le pays, au point que l'on souhaite la chute du Gouvernement et un retour aux urnes ? Y a-t-il, dans la majorité que nous constituons, des failles tellement profondes qu'une clarification devant la représentation nationale soit nécessaire ? Y a-t-il, enfin, une offre alternative que vous proposiez …