Appuyez-vous davantage sur la richesse territoriale, tant rurale et périurbaine qu'urbaine et ultra-marine ! Faites davantage confiance aux corps intermédiaires, à ces forces vives qui, si elles sont associées aux réformes, les amplifieront au bénéfice de tous ! Cette confiance, monsieur le Premier ministre, est une condition essentielle au succès de la transformation du pays. Nous en sommes persuadés.
J'y ajouterai l'ambition. N'ayons pas peur, collectivement, d'être audacieux et ambitieux s'agissant des choix que nous sommes appelés à faire, notamment en matière de modernisation de l'État et de réduction des déficits publics. La France et les Français ont déjà bien trop attendu pour accepter des demi-mesures.
Enfin, monsieur le Premier ministre, démontrez plus clairement à ces Français auxquels on demande toujours plus, et qui ne bénéficient pas encore des résultats de votre politique, que vous ne les oubliez pas.
Quant à nous, mes chers collègues, attelons-nous dès à présent au véritable enjeu soulevé par l'affaire Benalla : le rééquilibrage des institutions et le renforcement des pouvoirs du Parlement.