Monsieur le président, mesdames et messieurs les ministres, chers collègues, cette affaire Benalla-Macron n'est que le triste miroir d'un régime. Il faut le dire, ce n'est pas la première fois. De tels abus reviennent souvent dans l'actualité et dans l'histoire.
On connaît déjà bien les détails des aventures des nouveaux Pieds nickelés de l'Élysée. Chaque jour nous apprend quelque chose de nouveau, qui annule la ligne de défense de la veille. À nos yeux, entendez-le, c'est grave.
Il s'agit d'une cour des miracles, installée au sommet de l'État, qui développe une hiérarchie parallèle faite, nous a-t-on dit, de « copinages malsains », dont les membres ne figurent sur aucune liste, dont le ministre de l'intérieur ne connaît pas le principal visage, dont le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement pense qu'il s'agit d'un bagagiste, dont la garde des sceaux ne sait rien et n'a rien à dire car, d'après elle, cette procédure judiciaire ne comporte aucun aspect politique.