Votre discours, monsieur le Premier ministre, en a été l'aveu. Car ce que révèle le scandale Benalla, ce n'est pas seulement le comportement fautif d'un homme de main, c'est la pratique dévoyée d'un pouvoir qui se croit au-dessus de tout, au-dessus des règles, au-dessus du droit, au-dessus de l'État.