Le Parlement, et notamment l'Assemblée nationale, a dû subir l'humiliation de constater son incapacité à remplir correctement sa mission de contrôle de l'action de l'exécutif. Après de longues heures, après les demandes répétées des groupes d'opposition invoquant l'article 50-1 de la Constitution et après la demande du président de l'Assemblée nationale lui-même, nous avons été incapables de convoquer un ministre pour qu'il vienne s'expliquer de cette affaire, bien que la responsabilité politique du Gouvernement ait été engagée.