Mais ces agissements-là, pour des raisons qui restent inavouées, vous les avez couverts.
Dans le monde entier on nous regarde. Que dit-on de nous ? Que dans cette grande démocratie qu'est la France, la faute d'un proche du chef de l'État ne donne lieu ni à explication, ni à sanction ! Qu'un ministre de l'intérieur peut mentir sous serment sans que rien ne se produise ! Qu'un ministre chargé des relations avec le Parlement peut disqualifier par la caricature ses opposants, présentés comme « séditieux » et « n'aimant pas l'État » ! Que le pouvoir d'une commission d'enquête parlementaire peut se voir réduit à auditionner des témoins autorisés par le Président !