Décidément, monsieur Bernalicis, nous n'avons pas la même façon de voir les choses, ni la même façon de présenter les motions de rejet. Au cours de votre intervention, vous n'avez pas fait état une seule fois du projet de loi en discussion – mais c'est votre problème, pas le mien.
La motion de rejet préalable est défendue au terme d'un long processus. Vous auriez pu en tenir compte. Complète et enrichie du travail important des parlementaires de tous les groupes politiques, la nouvelle rédaction est issue d'un compromis entre les sénateurs et les députés qui se sont investis dans ce projet de loi.
Nous devons préserver leur investissement car il nous a permis d'aboutir à un texte équilibré. Le droit à l'erreur et le droit au contrôle sont des réformes attendues par les Français. Vous le savez mieux que quiconque. Ils ne comprendraient pas notre recul sur ce texte qu'ils appellent de leurs voeux…