C'est, enfin, un succès pour notre recherche, avec ce système de localisation extrêmement précis qu'est Galileo : on a l'habitude de dire que lorsqu'un GPS indique dans quelle rue on se trouve, Galileo indique sur quel trottoir.
Il importe donc de penser également aux retombées économiques, que ce soit dans le domaine de l'agriculture – les intrants pourront être diffusés d'une manière beaucoup plus précise – ou dans celui de l'automobile, où Galileo nous permettra de conserver notre avance.
L'année 2018 est un moment clé. Le 14 juin dernier, le conseil de l'ESA a voté l'ensemble des financements du programme Ariane 6. La Commission européenne prévoit quant à elle un investissement de plus de 16 milliards d'euros pour l'espace dans le prochain programme-cadre. En ce qui concerne le « New Space », nous développons à la fois Cal listo, Themis et Prometheus, le moteur à bas coût réutilisable, les satellites OneWeb au travers d'Airbus. Enfin, le CNES est en train de mettre en place un fonds CosmiCapital qui nous permettra de répondre aux défis dans le domaine spatial.