Madame la ministre des solidarités et de la santé, alors que la période de débat que nous avons traversée ces dernières semaines a fait grimper – un peu artificiellement, je vous l'accorde – , la température de cet hémicycle, ce sont bien la France et les Français qui traversent actuellement une période de très forte chaleur. Nous devrions ainsi connaître, à partir de vendredi, des niveaux caniculaires, avec un mercure dépassant localement 40o C. Et cette situation devrait se prolonger au-delà du week-end.
Les prévisions établies ces dernières décennies se confirment : les épisodes de canicule vont, à l'avenir, se multiplier et s'aggraver, tant en termes de durée que d'intensité, et ce, partout dans le monde. À l'évidence, notre action ne peut se limiter à une échelle nationale. Elle va déjà bien au-delà, puisque toutes nos communes, nos villes et nos villages, nos associations de quartiers et nos élus locaux, partout en France, agissent quotidiennement et prennent soin de nos populations les plus vulnérables, nos aînés, bien évidemment, mais aussi les sans-abris, les nourrissons et tous ceux qui travaillent à l'extérieur.
Ce qui se joue va bien au-delà d'un simple phénomène météorologique, dont il nous faudrait maîtriser les conséquences. Il s'agit de mesurer notre capacité à regarder l'autre, à « prendre du souci » comme l'on dit à Lyon, bref, à s'intéresser au bien-être de ceux qui nous entourent.
Madame la ministre, je vous sais très sensible à cette question et entièrement mobilisée pour lutter contre les effets de la canicule. Pouvez-vous nous en dire davantage sur l'action du Gouvernement en cette période un peu particulière qui exige, de notre part à tous, vigilance et solidarité à l'égard des plus fragiles ?