Madame la ministre chargée des transports, l'on nous annonce, depuis quelques minutes, de fausses catastrophes économiques, alors qu'une vraie catastrophe, ni de gauche ni de droite, mais plutôt et de gauche et de droite, s'est produite : la fin, depuis hier, d'Autolib.
Catastrophe économique, puisque la facture s'élève à 290 millions d'euros, catastrophe sociale, puisque 600 emplois sont supprimés, catastrophe écologique du fait de l'abandon de 1 100 centres de rechargement et de 4 000 voitures électriques.