Monsieur le député, vous m'interrogez sur l'ambition du Gouvernement en matière de mobilités actives, et plus particulièrement de vélo. De fait, le développement des mobilités actives et du vélo répond à plusieurs enjeux majeurs : la réduction des gaz à effet de serre, la lutte contre la pollution et l'amélioration de la qualité de l'air, et l'amélioration de la santé de nos concitoyens. Il contribue aussi à permettre à chacun d'accéder à la mobilité, avec des solutions peu coûteuses.
Aujourd'hui, la part du vélo dans nos déplacements n'est que de 3 %, alors qu'elle est de 8 % en moyenne en Europe et qu'elle était de 10 % dans les années 1970. On voit donc qu'il existe des marges de progrès importantes. C'est la raison pour laquelle Nicolas Hulot et moi-même présenterons à la rentrée un Plan vélo ambitieux, qui contribuera à atteindre l'objectif de multiplier par trois en cinq ans la part du vélo dans nos déplacements.
Pour cela, avec plusieurs de mes collègues, nous proposerons de développer les aménagements cyclables sécurisés, d'instaurer des mesures de sécurité routière, d'améliorer les dispositifs de lutte contre les vols de vélo et les mesures d'incitation à l'utilisation du vélo et, plus globalement, de développer une culture du vélo dès l'école.