Madame la présidente, madame la ministre, madame la présidente de commission, mesdames et monsieur les rapporteurs, mes chers collègues, c'est avec amertume que mes collègues et moi-même entamons la dernière phase de l'examen de ce projet de loi. Permettez-moi de faire miens les mots de Michel Forissier, un des rapporteurs au Sénat, rappelant que face à l'entêtement de la majorité, « il serait vain de persister dans une démarche d'ouverture ». Alors que nous aussi, députés Les Républicains, tout comme d'ailleurs les collègues d'autres groupes d'opposition, étions dans un projet de co-construction, la majorité a préféré avancer en rejetant toutes nos propositions sans même engager le débat. Michel Forissier a également exprimé la déception éprouvée par les sénateurs, estimant que le lien de confiance qu'ils avaient tenté de tisser avec le Gouvernement depuis un an au sujet des textes portant sur le droit du travail avait été remis en cause. Cette déception est également la nôtre. Dernière citation : « Rien n'est pourtant plus honorable que de monter à la tribune pour débattre de l'action du Gouvernement, idée contre idée, vision de la société contre vision de la société, philosophie politique contre philosophie politique, programme d'action contre programme d'action. » Ces mots sont ceux que Richard Ferrand a prononcés hier à cette tribune.