Madame la présidente, madame la présidente de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, mesdames, messieurs les députés, je ne vous le cache pas, c'est avec une certaine satisfaction que je m'adresse à vous cet après-midi, en clôture de nos débats sur le projet de loi « asile, immigration et intégration ».
J'éprouve, disais-je, une certaine joie parce que ce jour marque l'aboutissement de près d'un an de travail : travail, bien sûr, des services du ministère de l'intérieur – en particulier de la direction générale des étrangers en France – , qui ont réfléchi aux grandes orientations de ce texte depuis ma nomination ; travail des équipes de mon cabinet, dont je veux saluer ici l'engagement de tous les instants ; travail, évidemment, des députés de la majorité, parmi lesquels je mentionnerai Mme la présidente de la commission des lois, Yaël Braun-Pivet, Mme la rapporteure, Élise Fajgeles, et M. le député Florent Boudié.