Je sais bien que vous êtes extrêmement soudés et que vous alliez vos énergies, mais souffrez que l'opposition s'exprime dans ce pays ! Acceptez que non seulement moi, en tant que militante féministe, je sois en colère contre ce projet de loi, mais que le monde associatif, qui travaille sur ces questions, ait déclaré haut et fort, il y a des mois, que ce texte n'était pas à la hauteur des espérances et des besoins ! De surcroît, que vous m'empêchiez de m'exprimer dans cet hémicycle est une atteinte supplémentaire portée à tous ceux qui se battent sur le terrain contre les violences faites aux femmes, et un déni de démocratie.
Voilà ce que je pense et j'aimerais pouvoir achever mon discours, sans être sans cesse interrompue par vos invectives. C'est sans doute le moyen que vous avez trouvé pour ne pas entendre les mesures qu'il aurait fallu prendre.