Nous nous sommes engagés, dans un premier temps, à mettre le Nutri-Score sur les produits frais, d'ici à la fin de 2019, ce qui représente 50 % du chiffre d'affaires de Danone en France. L'alimentation pour enfants n'est pas concernée. Concernant notre division d'eau, 94 % de nos eaux minérales sont naturelles, elle n'est donc pas non plus la plus concernée.
S'agissant de l'agriculture régénératrice, nous travaillons avec les acteurs concernés, que nous rencontrons, au Salon de l'agriculture, par exemple, y compris la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), qui est aussi au coeur de cette réflexion.
Une nouvelle histoire est à écrire qui, pour nous, s'appelle l'agriculture régénératrice. Nous ne l'imposons pas à nos agriculteurs, avec qui nous avons un contrat, et avec qui nous discutons des débouchés. L'enjeu, pour eux, et pour nous, c'est qu'ils trouvent des débouchés chez les industriels qui vont acheter leurs productions. Notre objectif est que, demain, les consommateurs achètent de plus en plus – et il en va de notre responsabilité – des produits plus respectueux des trois éléments que j'ai évoqués plus haut. C'est ce cahier des charges que nous sommes en train d'écrire et qui est nouveau.
Ensuite, nous devrons aider le consommateur à se repérer. Voulons-nous créer un label Danone ? Non, mais nous souhaitons créer une agriculture respectueuse de ces trois éléments.