Certains des arguments que M. Coquerel vient d'exposer l'ont déjà été précédemment, notamment celui du Conseil d'État. Pour notre part, nous sommes un peu dubitatifs au sujet de ce projet. Si les intentions qui le motivent sont louables, nous ne pouvons faire abstraction du fait que 40 000 postes ont été supprimés à la DGFiP depuis 2002. Nous craignons que la mesure annoncée n'ait qu'un effet cosmétique, sans moyens humains et financiers suffisants, donc sans effets. Affecter au nouveau service 30 agents au départ, pour passer à 50 à la fin du quinquennat, nous semble manquer singulièrement de consistance, d'autant que nous ne savons pas s'il s'agira de vraies créations de postes ou de simples redéploiements, ni comment ce service doit s'articuler avec ceux qui existent déjà.