Nous regrettons que le dispositif prévu à l'article 6 ne soit pas obligatoire, ce qui le fragilise, et surtout qu'il ne concerne pas les personnes physiques. Il est prévu que la sanction concerne les fraudes les plus graves ne faisant pas l'objet d'une plainte pénale. Or, les fraudes les plus graves devraient, selon nous, absolument être transmises à la justice, en cohérence avec la jurisprudence du Conseil constitutionnel, et donc ne pas être seulement pénalisées par ce procédé dit de name and shame. Il convient d'étendre ce procédé, notamment aux personnes physiques.