Je remercie Mme de Montchalin de soutenir à sa façon la suppression du « verrou de Bercy », car elle vient de nous délivrer tous les arguments militant en ce sens, en appelant à la confiance en notre justice.
Il me semble que le coeur de nos préoccupations doit demeurer le contribuable « lambda », qui pourrait penser qu'au titre de l'accélération des procédures on s'accommode d'une certaine immoralité. Comme l'a souligné M. de Courson, l'impression sera que les personnes morales les plus riches pourront d'une certaine façon acheter la justice.
Cela est donc, je le répète, profondément immoral, et nos concitoyens pourraient très mal recevoir l'institution de cette CJIP.