Intervention de Jean-Raphaël Alventosa

Réunion du mardi 31 juillet 2018 à 11h35
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Jean-Raphaël Alventosa :

Ma connaissance de la situation budgétaire de l'État me conduit à penser que mes moyens seront assez limités. J'aurai en tout cas à coeur de ne pas en demander trop pour démarrer, puisque nous sommes en effet au stade du démarrage. Mon problème est plutôt de savoir quelles charges seront les miennes et avec quels collaborateurs je pourrai travailler. Les moyens seront donnés par le ministère de l'intérieur et ils seront limités.

Mais je n'ai pas besoin de beaucoup de moyens. Nous allons en effet d'abord poser un diagnostic. Au Sénat, j'ai discuté avec quelques experts du sujet. J'ai été heureux de les entendre me dire que ce ne sont pas les élections européennes qui vont créer les premières difficultés. Auparavant, seules quelques élections ponctuelles auront lieu. À deux ou trois personnes, en quelques heures, sinon en quelques jours, nous devrions donc être capables de traiter les cas qui se présenteront.

Pour les européennes, on s'attend à 1 500 ou 2 000 candidatures. J'ai interrogé les responsables de grands groupes, d'écoles et d'université. Selon eux, sur une population donnée, 5 % des problèmes se règlent assez facilement. En revanche, vous pouvez passer votre vie à chercher la solution au 1 % des problèmes qui subsistent.

Pour les élections européennes, je n'ai pas trop de soucis. En revanche, je suis un peu inquiet au sujet des élections municipales. Quand on songe au nombre des candidats, on se rend compte que 5 %, et même 1 % des candidats, ce n'est pas une masse gérable. Mais la solution à cette question relève plutôt d'une modification des règles de financement de la vie politique.

Comptez en tout cas sur mon indépendance et sur mon courage pour dire que, si je n'ai pas les moyens, cela ne peut pas fonctionner. Mais je ne saurais le dire pour l'instant, car peu de moyens sont nécessaires pour mener à bien, dans un premier temps, l'analyse du réseau des acteurs.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.