Je vais m'efforcer de travailler dans les deux sens. Je commencerai par la tête, c'est-à-dire par les fédérations bancaires et par les grands réseaux nationaux, qui fonctionnent bien et connaissent la réglementation. Je verrai ensuite comment faire redescendre cette connaissance dans les réseaux.
Ce sera facile de vérifier si cela fonctionne ou non. Je pourrai prendre ma valise et aller voir, avec mon collaborateur ou ma collaboratrice, au fin fond du territoire, là où il n'y a parfois qu'une banque. Nous verrons si la fiche, l'orientation ou la directive adressée par son directeur général ou par son président a bien été reçue. Si ce n'est pas le cas, la médiation pourrait faire comprendre, avec votre aide et avec celle des acteurs intéressés par la transparence, que le réseau a des fuites.
Je procéderai aussi à l'envers en cherchant à savoir, par les préfectures et par les services départementaux de la Banque de France, quels peuvent être ces territoires abandonnés, oubliés, martyrisés par tel ou tel réseau bancaire. Je braquerai alors les projecteurs sur ces régions pour comprendre l'origine du dysfonctionnement.
Il y aura des points plus difficiles. Mais le centralisme présente aussi quelques avantages et notre administration nationale devrait pouvoir les régler. Dans le rapport que vous avez demandé, j'établirai au demeurant le diagnostic des cas qui restent sans solution.