Madame la présidente, je partage bien entendu vos conclusions. Je déplore le climat de tension, imposé par les groupes d'opposition, dans lequel se sont tenues nos auditions. Chacun doit en tirer des enseignements. La commission d'enquête est un instrument précieux de l'Assemblée nationale ; ce n'est pas un outil politique. Les pré-jugements de nos collègues ont, hélas, dévoyé le sens de nos auditions. La majorité a concouru à la manifestation de la vérité : nous n'avions pas une vérité à imposer. C'est toute la différence entre la majorité et l'opposition, différence qui a été révélée au grand jour lors de la discussion des motions de censure.
Je regrette le boycott de la dernière audition par les groupes d'opposition ainsi que l'auto-suspension du co-rapporteur. Tout cela nous conduit à devoir constater la fin de la commission d'enquête, et nous le regrettons.
En revanche, je veux nous féliciter du travail dense qui a été accompli, en toute transparence, en quelques jours : il a porté ses fruits puisqu'il nous a permis de concourir à la manifestation de la vérité, même si, en raison du blocage des groupes d'opposition, aucun rapport ne pourra malheureusement être produit.