Je vous remercie, madame la présidente, de me donner la parole après M. Boudié : cela me permettra de lui répondre.
Je commencerai par les attaques que vous avez subies. Je m'honore d'être votre ami, madame la présidente, et je mesure l'injustice de ces attaques. Vous avez d'énormes qualités et êtes pleinement compétente pour assumer la présidence de la commission. Je n'accepte pas ces attaques, comme je vous l'ai dit en privé. Je suis moi-même souvent victime d'attaques analogues – et souvent de la part de membres et responsables du parti En Marche ; j'attends encore qu'ils les désavouent. Me refusant en effet à commettre le même forfait intellectuel que les responsables d'En Marche dans mon département, je le dis ici : à chaque fois que vous serez attaquée, madame la présidente, surtout par ces mots, vous aurez le soutien du Parti socialiste et du groupe Nouvelle Gauche.
Le travail accompli par M. Larrivé honore l'Assemblée et notre commission. Si la question de votre présidence est aujourd'hui posée, madame la présidente, c'est parce que vous avez été soumise à un pouvoir qui a exigé de vous que vous verrouilliez cette commission.