Les CECOS n'ont pas vocation à créer du lien entre donneur et receveur.
À mon avis, ce serait une bonne chose. Je m'appuie sur les travaux des psychanalystes, notamment ceux de Mme Geneviève Delaisi de Parseval : on sait que le secret est délétère et que, bien souvent – pour avoir entendu plusieurs personnes conçues de cette façon, l'une disait qu'elle pensait être un enfant adultérin, l'autre adopté –, ils sentent ou pressentent la situation. Il serait bien d'autoriser toute personne qui le souhaite à savoir. Toutefois, autant forcer ce savoir par un courrier ou par une annexion à l'acte de naissance me paraît violent, autant leur permettre de savoir lorsque la demande se fait à leur initiative me semblerait une bonne chose.