Madame la commissaire, tout commerçant vous le dira : pour qu'une affaire soit bonne, les deux parties doivent être gagnantes. Or, l'accord avec le MERCOSUR ne s'oriente pas vers cette conclusion, loin de là. Cet accord doit être ambitieux non seulement pour l'Union européenne, mais aussi pour la France. Nous devons jouer pleinement notre rôle et porter haut et fort la voix de notre agriculture.
Au nom du groupe UDI, Agir et Indépendants, je souhaiterais donc vous poser trois questions très simples.
Vous avez cité l'exemple de la famille Mons pour vanter les mérites du CETA. De fait, il semblerait que la filière laitière tire plutôt avantage de cet accord. Mais qu'en est-il du veto que semblent vouloir nous opposer certains pays d'Amérique du Sud afin d'exclure cette filière de l'accord avec le MERCOSUR ? À l'heure où nos concitoyens recherchent de plus en plus un « mieux consommer », qu'en est-il de la traçabilité des différents produits agricoles qui seront importés de ces pays ? Enfin, quelles sont les lignes rouges que l'Union européenne compte faire respecter afin de protéger nos agriculteurs ? J'attends que vous nous apportiez des réponses simples et précises.