En 2016, selon l'INSEE, près de trois mille filiales d'entreprises françaises étaient implantées au Royaume-Uni, où elles emploient près de 400 000 personnes. Ainsi, le Royaume-Uni est le premier pays européen d'implantation d'entreprises françaises en termes de nombre d'employés. C'est notamment le cas d'Airbus, qui produit plus de 50 % de ses ailes d'avion sur deux sites, l'un proche de Bristol et l'autre à Broughton, dans le nord du Pays de Galles, qui rassemblent plus de dix mille employés ; le groupe Airbus affirme par ailleurs soutenir 100 000 emplois indirects dans le pays.
À un an de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, la période de transition paraît très incertaine pour Airbus. En tant que député de la première circonscription de la Haute-Garonne, où se trouve le siège social d'Airbus, je m'interroge sur les effets directs du Brexit pour ses sites britanniques. Je pense notamment aux conditions relatives à la libre circulation du personnel, aux tarifs commerciaux et aux modalités réglementaires, qui ne seront plus effectifs après le Brexit.
Ma question est donc double : les usines d'Airbus au Royaume-Uni seront-elles maintenues et ce point est-il à l'ordre du jour des négociations ? Êtes-vous en mesure de nous donner des précisions sur le devenir d'Airbus après le Brexit ?