On en compte une soixantaine, alors qu'elles étaient cinq en 2012. La même année, on y dénombrait 200 Français et ils sont maintenant près de mille. Une évolution assez forte a donc eu lieu, mais on assiste à un tassement depuis quelque dix-huit mois, car le pays reste un marché très difficile. C'est un marché prometteur de 51 millions d'habitants avec un développement assez rapide, plutôt dû au prédécesseur d'Aung San Suu Kyi qu'à elle – mais elle ne revient pas sur ce qui a été fait –, avec une classe moyenne qui se développe. Il y a beaucoup d'opportunités dans ce pays très riche, mais il est affligé d'une bureaucratie extrême qui rend l'investissement compliqué pour les entreprises françaises. Nous les aidons au maximum, par le biais de Business France et de la chambre de commerce. La Birmanie étant l'un des rares pays au monde où un ambassadeur peut, en allant voir un ministre, sortir un dossier des ornières administratives où ils se sont enfoncés, je passe beaucoup de temps à cela, car il faut le faire plusieurs fois pour un même dossier.