Les solutions politiques ne sont effectivement pas évidentes. L'aide humanitaire est absolument indispensable car ces gens sont dans une situation dramatique, et la pression de la communauté internationale doit se poursuivre. Si la CPI décide de se saisir du sujet, cela changera beaucoup les choses. Bien sûr, la position du Bangladesh sera aussi très importante. Pour ce qui est de la Birmanie, on voit peu d'ouverture et, comme je vous disais, le peu que font les Birmans suscite déjà des protestations dans les partis des anciens militaires et il y a des manifestations dans l'État Rakhine contre le retour des Rohingyas. Donc, en effet, il n'y a pas de solution évidente.