La France et l'Union européenne ont des discours très forts. Nous travaillons à l'imposition de sanctions à certains militaires birmans. Même si ces sanctions ont une valeur plus symbolique qu'autre chose, les Birmans, militaires compris, n'aiment pas cela. Ce qui changerait vraiment la donne serait que la CPI se saisisse de la question ou qu'un mécanisme international se crée pour juger ce qui s'est passé et continue de se passer. Notre intention n'est aucunement de réduire la pression sur les autorités birmanes, mais nous tenons à l'équilibre complexe consistant à maintenir une pression et une relation – c'est tout l'objet de la diplomatie.