Madame la secrétaire d'État, je vous remercie pour ce travail que vous conduisez avec les associations pour le droit à la reconnaissance et à la réparation. J'entends moi-même ces associations dans le cadre de mon avis budgétaire et je confirme que l'action du Gouvernement est très appréciée, notamment avec le G12. Je voudrais signaler à mes deux estimées collègues qui se saisissent du sujet des blessés de guerre que mon dernier avis mettait l'accent sur le syndrome de stress post-traumatique, une blessure invisible et dont les victimes sont souvent sorties de nos écrans radars. Il nous appartient d'aller à leur rencontre. Mais les questions que je voudrais vous poser, Madame la secrétaire d'État, sont tournées vers l'avenir. Avec la disparition progressive des témoins directs, comment comptez-vous relever le défi de la transmission de la mémoire ? Comment évolueront les rapports de l'ONACVG et de la Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA), s'agissant tant des moyens que des responsabilités ? Une intégration progressive des grandes fédérations, et notamment du G12, au sein de l'Office est-il envisageable ? Ce dernier continuera-t-il la collecte de dons mais aussi ses actions auprès de ses ressortissants ? Enfin, alors que tous nos efforts tendent vers le développement du Bleuet de France et que la question d'un changement de nom de l'Office est régulièrement évoquée, pourquoi ne pas rebaptiser l'ONACVG « Office national du Bleuet de France » ?