Dans son avis du 15 juin 2017, le CCNE s'est déclaré défavorable à l'autoconservation d'ovocytes en avançant comme arguments les risques de pression professionnelle, le manque d'efficacité du procédé ou encore le risque médical que cette pratique présente. Pourtant, de nombreux professionnels de santé et des sociétés savantes ont une opinion différente. L'année dernière, l'Académie des sciences s'est même déclarée favorable à la légalisation de l'autoconservation d'ovocytes. Je voudrais savoir si la position du CCNE sur ces questions a évolué.
Par ailleurs, vous écrivez dans la synthèse des États généraux que l'autoconservation ovocytaire est un sujet qui a été peu abordé dans les débats et qui, chaque fois qu'il a été traité, a partagé les opinions. Comment expliquez-vous ce relatif désintérêt ? Et quels enjeux éthiques ressortent des différentes opinions exprimées ?