Mon intervention porte sur la place qu'occupe aujourd'hui l'artisanat en France, secteur qui, nous en avons tous conscience, représente un moteur non négligeable pour notre économie ainsi qu'un important vivier d'emplois. Je rappelle également que ce secteur est fortement mobilisé dans la formation des jeunes, via l'apprentissage.
Il est essentiel de souligner le maillage territorial des entreprises artisanales dont un certain nombre sont implantées dans des zones fragiles ou rurales et qui sont donc confrontées à des réalités économiques difficiles et subissent notamment la fracture numérique.
Le secteur de l'artisanat, ce sont 250 métiers, 510 activités, 2 millions de salariés et 10 % du PIB. Il s'agit donc d'un secteur spécifique qui demande une attention toute particulière. La loi PACTE, en simplifiant le quotidien et les démarches administratives des entreprises, permettra bien sûr, j'en suis convaincue, de renforcer la croissance mais aussi et surtout la transformation des entreprises artisanales de notre pays. Pour autant, le défi à relever est considérable. S'agissant du numérique par exemple, seules 6 % de ces PME et TPE sont digitalisées.
Compte tenu des enjeux propres au secteur de l'artisanat, pouvez-vous nous donner quelques éléments sur l'adaptation des mesures de la loi PACTE à cette économie de proximité qui représente une véritable plus-value pour nos territoires ?