Aujourd'hui, des pans entiers de la population française – les retraités, les chômeurs, les familles pauvres, les personnes en situation de handicap – souffrent de votre politique et observent, démunis, le recul des services publics, le renoncement à la question environnementale, l'affaiblissement de leur pouvoir d'achat. Alors, l'espoir disparaît et l'extrémisme grandit. Mais il n'y a pas à s'étonner : quand le soleil de la démocratie est bas sur l'horizon, même les petites menaces projettent de grandes ombres. C'est au sein de cette assemblée que les grands espoirs sont nés ; c'est au sein de cette assemblée que le débat éteint fera naître le pire.
L'Assemblée nationale doit refléter cette France diverse, qui avance, qui n'a pas peur. C'est cela que je porterai, tout à l'heure, par ma candidature à la présidence de l'Assemblée nationale, au nom du groupe des députés socialistes et apparentés, seul groupe présidé par une femme dans notre hémicycle.