L'annonce prématurée de cette proposition était d'autant plus surprenante que des échanges sont en cours entre les opérateurs français et irlandais. Notre mobilisation commence à porter ses fruits, puisque la Commission européenne nous a d'ores et déjà indiqué que des modifications étaient envisageables – elles sont indispensables.
Nous allons donc continuer à travailler avec l'ensemble des collectivités et des opérateurs concernés et je rencontrerai la commissaire européenne dès la semaine prochaine. Nos ports doivent en effet avoir toute leur place dans les nouvelles routes maritimes qui feront suite au Brexit. C'est une évidence géographique, mais c'est aussi une conviction forte du Gouvernement, que nous partageons avec tous les élus du territoire. Nos ports disposent d'atouts exceptionnels, notamment en termes de temps de trajet, ce qui est un avantage, par exemple pour le transport de produits frais.
L'enjeu est clair : il faut faire en sorte que l'ensemble des ports concernés soient pleinement intégrés dans ces nouveaux échanges. Je pense à Dunkerque, à Calais, au Havre, aux ports de l'axe Seine, mais aussi à Cherbourg et aux ports bretons de Brest et de Roscoff.