Vous évoquez ces fameux candidats qualifiés d'« inactifs », mais ça n'a jamais été le thermomètre qui donne la fièvre ! C'était probablement beaucoup plus simple les années précédentes où, avec beaucoup de courage, on arrêtait la procédure principale fin juillet et où, tout à coup, plus de 130 000 candidats se trouvaient livrés à eux-mêmes pour trouver des solutions.
Et puis, comme vous l'avez dit, cette loi a été travaillée et enrichie au Parlement, notamment à l'Assemblée nationale, et il me paraît important de répondre à certaines questions posés par les parlementaires.
Cette année, 65 % des bacheliers professionnels ont pu être accueillis dans les filières des sections de techniciens supérieur – STS – , alors qu'ils étaient 53 % dans ce cas l'an dernier. Cette année, 21 % des bacheliers technologiques ont pu être accueillis dans les instituts universitaires de technologie – IUT – , alors qu'ils étaient 12 % l'année dernière. C'est le résultat de ce que vous avez souhaité en introduisant une obligation de direction et des quotas pour l'accès de bacheliers professionnels et technologiques.
Vous avez raison de dire qu'il faut probablement aller plus loin – je l'ai, moi aussi, toujours dit. On pourra améliorer l'outil, mais ce qui est très important, c'est que l'esprit de la loi soit respecté et que nous ayons redonné le choix aux étudiants, car c'est lorsqu'on choisit sa formation qu'on a le plus de chances d'y réussir.