En ce moment qui touche au plus profond le fidèle amoureux de la République que je suis, les joies comme les peines de la vie envahissent l'esprit et fabriquent une forme inédite d'émotion intérieure. Accéder au « perchoir », comme on dit, résulte d'une élection. Se hisser à la dignité et à l'exigence de la fonction relève d'un défi singulier, que je m'attacherai à relever. Là où je suis à cet instant me viennent à l'esprit la hauteur de vue de Jean-Louis Debré, le verbe ample et généreux de Philippe Séguin, la force de conviction de Louis Mermaz et d'Henri Emmanuelli, comme la passion républicaine de Claude Bartolone. Et comment ne pas saluer Laurent Fabius, qui préside au respect de notre Constitution, et François de Rugy, placé face aux enjeux vitaux de sauvegarde de notre planète ?