Nous partageons la déception qui s'est exprimée parce que nous sentons dans nos campagnes les germes d'une très profonde désillusion par rapport à ce que les producteurs, les agriculteurs et plus généralement la société française attendent.
On voit que le débat se focalise sur les indicateurs de coûts de production et sur le rôle de la puissance publique dans la définition de ces indicateurs.
Même si le groupe socialiste a voté contre le texte issu de la première lecture, nous ne pouvons pas voter cette motion de rejet parce qu'il y a déjà eu un an de travail – Thierry Benoit l'a dit. C'est maintenant l'épreuve de vérité pour tous ceux qui sont dans cet hémicycle. Nous ne voterons donc pas cette motion mais nous ferons des propositions dès ce soir, dans le cadre de la discussion générale et tout au long de l'examen des amendements.
Nous devons maintenant avancer.