la possibilité d'un établissement par des tiers officiels en cas d'échec des négociations au sein de la filière.
Je comprends, monsieur le ministre, que vous souhaitiez faire confiance à l'intelligence des différents acteurs mais, avec le groupe Les Républicains, j'en appellerais plutôt quant à moi au bon sens paysan parce que nous ne faisons pas une confiance aveugle aux centrales d'achat dont l'hyperconcentration, par définition, déséquilibre les relations commerciales face à une production agricole atomisée car elle « colle » aux spécificités des terroirs de France.
De même, la question du médiateur des relations commerciales agricoles n'est pas réglée, comme tant d'autres – notre collègue Jérôme Nury a très bien pointé les lacunes du texte.
Pour ces raisons, nous voterons la motion de rejet préalable.