Monsieur le député, l'état d'esprit du Gouvernement et de la majorité n'a pas changé : travailler à un texte équilibré entre son titre I et son titre II pour tenir compte, dans un ensemble cohérent, aussi bien des impératifs de l'économie que des contraintes de l'environnement.
Vous avez évoqué un certain nombre de sujets et j'ai déjà donné quelques réponses à la suite de la motion de rejet préalable. S'agissant des accords internationaux, rappelons que la France a défendu des positions très fermes car nous avons toujours soutenu que l'agriculture ne serait pas la variable d'ajustement de ces accords commerciaux. Nous avons toujours défendu vigoureusement la qualité sanitaire et environnementale des productions. En aucun cas, nous ne saurions accepter une dégradation de cette qualité au sein de nos frontières.
Surtout, rappelons que le Mercosur, depuis le temps que l'on en parle, n'est toujours pas signé ! S'il ne l'est pas dans les prochaines semaines, je pense qu'un certain temps s'écoulera avant que les négociations ne reprennent.