Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, chers collègues, nous voici donc à l'heure de la nouvelle lecture, qui entérine plus d'une année de travaux entamés ici même à l'été 2017. Je ne voudrais pas paraître redondant – plusieurs collègues se sont exprimés avant moi à cette tribune, différemment, peut-être même mieux que je ne le ferai. Nous vous avons dit ce que nous pensions, ce qui nous apparaissait comme les défauts de ce texte et que nous entendons toujours corriger par voie d'amendement. J'évoquerai tout d'abord la consolidation des indicateurs de prix, qui ne sont pas sécurisés par la référence à l'Observatoire de la formation des prix et des marges, consolidation que vous vous obstinez à refuser. Je pense aussi à l'impact de la généralisation d'une forme de bio dans nos cantines. Je dis bien une « forme de bio », car rien ne nous garantit pour le moment que les assiettes de nos enfants ne seront pas composées demain d'une production dite « bio » de Russie ou d'Asie,